Pour plusieurs personnes, le prêt familial est une solution très simple pour résoudre rapidement des soucis financiers. Or, la circulation de l’argent dans la famille nécessite le respect de certaines règles clés. Des conflits peuvent donc naitre de ce type de prêt suite à certaines erreurs. Vous retrouverez dans ce guide quelques erreurs à absolument éviter lors d’un prêt familial.
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ToggleLes fondamentaux du prêt familial
Désirez-vous financer un projet immobilier ou vos études ? Vous pouvez prêter une somme d’argent chez un membre de votre famille sans le recours à une banque : c’est le prêt familial. Il s’agit d’un type de prêt utilisé principalement pour échapper aux taux d’intérêt élevés des banques. Malheureusement, le prêt familial présente d’importants risques. Des malentendus et litiges peuvent facilement naitre puisqu’aucune précaution ni formalisation n’est faite. Ces risques peuvent toutefois être limités grâce à certaines actions spécifiques et un contrat formel avec tes termes clairs et un suivi rigoureux.
Les erreurs à éviter lors d’un prêt familial
En matière de prêt entre membres de la même famille, certaines actions doivent absolument être bannies pour éviter d’éventuels problèmes.
Ne pas formaliser le contrat de prêt
Très souvent, de nombreuses personnes ne formalisent pas l’accord lors d’un prêt familial. Malgré le lien familial entre l’emprunteur et le prêteur, la confiance ne doit être garantie qu’avec un contrat écrit. Ce dernier doit inclure des éléments phares comme :
- la somme prêtée,
- les intérêts potentiels,
- les modalités de paiement,
- la durée du remboursement.
De cette manière, les deux parties sont clairement informées de leurs attentes respectives. Pour plus d’assurance, vous pouvez recourir à un notaire pour renforcer la valeur juridique du contrat.
Ignorer les obligations de l’emprunteur
Pour un prêt familial, plusieurs personnes oublient les obligations de l’emprunteur. La flexibilité doit absolument être maitrisée de sorte à obliger par exemple au respect des échéances de remboursement. Des tensions peuvent aussi naitre pour un prêt dont le montant est très élevé.
Sous-estimer le montant du prêt
L’évaluation incorrecte de la capacité de remboursement de l’emprunteur est également une erreur courante lors d’un prêt familial. En plus d’engendrer des litiges, cela impacte négativement les finances du prêteur. Il est donc important de connaitre les détails relatifs au montant et aux modalités de remboursement d’un prêt familial avant de s’y engager. Tout montant excessif peut être perçu par les autorités fiscales comme une donation avec les conséquences y afférentes.
Conséquences fiscales du prêt familial
Les répercussions fiscales du prêt familial sont multiples. Une déclaration erronée pourrait être requalifiée en une donation par l’administration fiscale. L’idéal est de déclarer auprès du fisc tout prêt à un membre de la famille dont le montant dépasse la moyenne de 760 euros. Il est aussi utile de déclarer tous les intérêts perçus sur un prêt familial à l’administration fiscale.
Bien planifier le remboursement et les intérêts
Quelle que soit la somme d’argent prêté dans le cadre familial, il est recommandé d’établir avec l’emprunteur un calendrier de remboursement précis et clair. Ceci doit être fait dès le début afin que le prêteur et l’emprunteur soient sur la même longueur d’onde. De même, les taux d’intérêt doivent être précisés sans ambigüité dans le contrat pour éviter tout malentendu.
En outre, l’emprunteur et le prêteur doivent définir un plan B en cas de difficulté de remboursement. En plus d’une formalisation juridique du prêt, une bonne communication pourrait aussi aider à détecter précocement les problèmes et à les résoudre.
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